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Clé du Bonheur

LEÇON NUMÉRO QUATRE

Dieu vous Aime

Il y a des sujets qui, probablement, ne vous concernent pas directement. Par exemple, récemment furent annoncés des projets d’études traitant de "l’effet de la télévision sur les insectes domestiques" et de "l’influence de la queue des poissons sur les marées de l’océan Pacifique. Mais vous pouvez être assurés que le sujet de cette leçon vous concerne : "Christ crucifié : expression suprême de l’amour de Dieu". En réalité, votre destiné éternelle en dépend !

Au fur et à mesure que progressera notre leçon, il vous deviendra évident que "Christ crucifié" est au "centre de l’amour de Dieu". On raconte l’histoire suivante de l’époque médiévale ; un moine très populaire annonça, qu’à un moment donné, il prêcherait un sermon sur le thème de "L’amour de Dieu". Quand le moment arriva, l’édifice était bondé d’auditeurs dans l’expectative. Mais le moine attendit…attendit jusqu'à ce que le dernier rayon de soleil ait disparu, puis il alluma une lampe et alla vers une statue représentant le Seigneur crucifié. Il leva la lampe un instant pour illuminer une des mains transpercées, puis les pieds meurtris et calleux, puis le trou où la lance avait percé son côté et, finalement, leva la lampe vers sa tête illuminant la couronne d’épines pressée contre le front de celui qui et sans péché. Le moine éteignit sa lampe et s’assit. La foule qui s’était mise debout pour mieux voir, s’assit, profondément émue. Ces gens s’attendaient à autre chose, mais ils ont constaté qu’il n’y a pas de sermon plus éloquent sur l’amour de Dieu que l’expression de cet amour sur la croix.

On espère seulement et on prie afin de pouvoir vous communiquer cette idée parce que si vous prenez conscience de cette vérité, par cette vérité vous prendrez conscience de Dieu.

LE PROBLÈME :

Afin d’apprécier ce que Dieu et Jésus-Christ ont fait pour nous, il faut commencer par cerner le

problème.

Au commencement, Dieu dit :



« Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance, pour qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles que rampent sur la terre. » (Genèse 1 :26)

Ainsi, l’homme eut des débuts merveilleux --- créés à l’image même de Dieu, étant en relation étroite avec Lui, marchant et parlant avec Lui.

Mais l’homme a péché contre Dieu !



« Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea […] Après avoir chassé l’homme, il mit à demeure à l’est du jardin d’Éden, les chérubins et la flamme de l’épée qui tournoie, pour garder le chemin de l’arbre de vie. » (Genèse 3 :6, 24)

Un autre décrit ce qui est arrivé à l’homme de cette façon :

En premier lieu, l’homme fut séparé de Dieu car le péché amène la séparation (Ésaïe 59 :1,2).

Mais en étant séparé de Dieu l’homme devint ignorant de son Créateur, car la séparation amène l’ignorance (Job 11 :7 ; Osée 13 :2).

Étant séparé de Dieu et ignorant de Dieu, l’homme ressembla de moins en moins à son Créateur (Psaumes 115 :4-8).

Alors l’homme devint un être perdu, condamné à la séparation d’avec son créateur et totalement incapable de changer la situation.

Ce qui est le plus triste c’est que cette tragédie se continue.

Chaque personne née dans ce monde est née sans péché, pure et sainte (Matthieu 18 :3), puis en arrivant à l’âge de raison, elle pèche et devient séparée de Dieu :



« Car il n’y pas de distinction : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » (Romain 3 :23) « …les fils de la rébellion […] des enfants de colère… » (Éphésiens 2 :2,3)

Soulignons ici que si vous deviez jamais apprécier ce que Dieu et le Christ ont fait pour vous, il vous faudrait d’abord réaliser la triste condition de l’homme sans le Christ.

Le péché, comme Dieu, ne fait pas acception de personne ! Cela ne fait aucune différence que ce soit un homme affame mangeant des rats ou un millionnaire mangeant un canard à l’orange au Ritz…Que ce soit un Inuit chassant un phoque dans le nord du Québec ou un professeur enseignant la trigonométrie à l’Université… Que ce soit un guerrier avec son trophée de victoire ou un chanteur d’opéra exigeant une fortune pour chaque concert… Que ce soit un cireur de chaussures avec ses millions… TOUS ONT PÉCHÉ--- et sans Jésus-Christ, tous sont perdus et impuissants !

Nous ne pourrons jamais apprécier ce que Christ a fait pour nous, sans réaliser notre condition sans Lui ! C’est le malade, non pas le bien-portant qui a besoin du médecin (Matthieu 9 :12). L’homme qui réalise qu’il est spirituellement malade réalise aussi qu’il a besoin du Grand Médecin (Jérémie 8 :22).

Le Péché exige le Paiement d’un Prix :

Ayant constaté la condition pécheresse de l’homme, continuons à cerner le problème en notant que le péché exige le paiement d’un prix.

Qu’est-ce, après tout, que le péché ? Romains 3 :23 dit :



« Car […] tous ont péché et sont prives de la gloire de Dieu. »

On m’a dit que le mot grec traduit par "péché" veut littéralement dire "manquer le but"… mais quel est le "but" ? Voyez 1 Jean 3 :4 :



« « …le péché, c’est le violation de la loi [de Dieu]. »»

Le "but" visé c’est la perfection de Dieu lui-même (Lévitique 11 :45b) ; les qualités de cette perfection sont exprimées dans la volonté de Dieu, la Bible, qui est l’expression de Sa Personne. Le péché est donc une offense directe contre Dieu lui-même !

Dieu est un Dieu juste (Psaumes 145 :17), et comme Dieu de justice, Il ne peut pas tolérer le péché (Ésaïe 59 :1,2). Cela fait partie de Sa nature ! Le péché doit être puni, un prix doit être payé, non pas parce que Dieu l’a voulu ainsi, mais parce que c’est la suite logique exigée par l’absolue Sainteté de Dieu et par la nature même du péché !

Dieu est donc, un Dieu de Justice



« Il est le Rocher, son œuvre est parfaite, […] C’est un Dieu fidèle et sans injustice, c’est lui qui est juste et droit. » (Deutéronome 32 :4) »

Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut simplement dire que Dieu est juste, que Dieu est droit, que Dieu est équitable, que Dieu traite les gens comme ils doivent être traités, et, par-dessus tout, qu’on ne peut se moquer de Dieu !



« Ne vous y trompez pas ; on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. » (Galates 6 :7) »

Trop de personnes pensent à Dieu comme à un père super-indulgent, au gros venture d’amour et au bras de vengeance atrophié. Ne vous moquez pas de Dieu ! Dieu est un Dieu de rétribution qui ne pourrait pas, qui ne peut pas, tolérer le péché !



« Considère donc […] la sévérité de Dieu ; sévérité envers ceux qui sont tombés, » (Romains 11 :22) »

Puisque Dieu est un Dieu de justice, le prix du péché doit être payé ; il n’y pas d’autres choix !

Il est intéressant de remarquer, en passant, que nous réclamons toujours l’égalité et la justice dans cette vie, et avec quelle force nous crions quand nous pensons avoir été traités inéquitablement ou injustement. Mais, en réalité, nous ne savons pas ce que nous demandons ; ce que nous voulons n’est certainement pas la justice absolue, car la nature même de la justice signifierait la condamnation de chacun d’entre nous ! En vérité, ce que nous voulons et ce dont nous avons besoin, c’est la miséricorde et la grâce, non pas la justice.

On raconte l’histoire d’un soldat mortellement blessé pendant la bataille. Un copain vint à ses côtés, le souleva et lui demanda, "Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour toi ?" "Ce dont j’ai besoin", murmura le soldat mourant en se serrant le côté, ce n’est pas quelqu’un qui peut faire, mais quelqu’un qui peut défaire". Dans son état de pécheur, l’homme se savait perdu et sans espoir. Ce dont il avait besoin c’était quelqu’un, ou quelque chose, qui aurait pu défaire son état de pécheur.





Comment Dieu peut-il être Juste et Justifiant ?

Ce qui met en évident le problème est le fait que Dieu est aussi un Dieu d’amour.

« Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu ; sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté envers toi »
(Romains 11 :22)
Dieu est un Dieu de justice, mais aussi un Dieu d’amour.

« Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. »
(1 Jean 4 :8)

« Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; celui qui demeure dans l ‘amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. »
(1 Jean 4 :16)

« Pour nous, nous aimons, parce que lui nous a aimés le premier. »
(1 Jean 4 :19)

Comme Dieu d’amour, Dieu « ne veut pas qu’aucun périsse, mais il veut que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3 :9).

Le problème est donc devant nous au complet.

Dieu ne peut pas recevoir l’homme de nouveau auprès de Lui tel qu’il est, car il est pécheur et Dieu, par Sa nature même, ne peut tolérer le péché.

Bien plus, Dieu doit exiger que le prix soit payé pour le péché. Pourtant, à cause de son amour, Dieu veut sauver l’homme.

Paul décrit le problème de cette façon en Romains 3 :26 :

« …il a voulu montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être reconnu juste, tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. »

Autrement dit, Dieu a voulu, dans les temps présents, montrer Sa justice en décrétant que désormais tous doivent payer le prix de leurs péchés. Cela signifie la condamnation pure et simple de chaque personne qui pèche (et tous, sans exception, ont péché), afin que Dieu soit reconnu pour juste, selon Sa nature divine. En même temps, Il a voulu rendre justes ceux qui ont la foi en Jésus, c’est-à-dire les libérer de leurs péchés et de leur condamnation, l’expression de l’amour divin.

Comment est-ce possible de faire les deux ?

Si vous avez réellement saisi le sens du problème, nous sommes prêts à voir la situation de Dieu.

LA SITUATION :

Qu’est-ce qui pouvait prendre le place de l’homme et satisfaire à la foi la Justice et l ‘Amour de Dieu ?

Aucune autre Solution

Afin que vous puissiez apprécier pleinement cette solution, nous devons d’abord souligner qu’il n’existait qu’une solution, que rien d’autre ne pouvait satisfaire en même temps les exigences de la Justice et celles de l’Amour de Dieu !

Les sacrifices d’animaux ne pouvaient pas les satisfaire. Les sacrifices d’animaux commencèrent très tôt, au temps de Caïn et Abel, et ils faisaient partie intégrante de la Loi de Moïse. Mais, au mieux, ils n’étaient que temporaires et non pas une solution.

« Mais par ces sacrifices, on rappelle chaque année le souvenir des péchés. Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. »
(Hébreux 10 :3, 4)

La Loi non plus ne pouvait les satisfaire. La loi peut amener la mort, mais pas la vie.

« Pour moi, autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement est venu, le péché a pris vie, et moi je mourus. » (Romains 7 :9)

La loi peut apporter la condamnation, mais pas le salut.

L’image utilisée plus haut est celle de l’Ancien Testament, représenté par les tablettes de pierre. Mais il devrait être souligné qu’aucune loi ne peut satisfaire les exigences de justice ou l’amour. Il importe peu que cette loi soit dans l’Ancien ou le Nouveau Testament. L’humanité n’avait pas besoin d’un donneur de loi, mais d’un Sauveur. Il ne suffisait pas d’envoyer un prophète ou un enseignant.

Les efforts des hommes ne pouvaient les satisfaire non plus. Cela blesse la fierté de l’homme que d’admettre que sa condition est telle qu’il ne peut la redresser lui-même, ainsi l’humanité a tramé des douzaines, même des centaines, de systèmes de religion et de philosophie où l’homme se sauvait essentiellement lui-même, par ses propres efforts.

Une des plus populaire de ces philosophies veut qu’en accomplissant de bonnes œuvres, quelqu’un puisse "compenser" pour les mauvaises actions de sa vie.

Mais le pur enseignement de la parole de Dieu c’est que l’homme par lui-même, ne peut pas se sauver.

« Qu’à l’être humain n’appartient pas sa conduite ; ce n’est pas à l’homme quand il marche, à diriger ses pas. »
(Jérémie 10 :23)

Placez toutes vos bonnes actions sur un côté de la balance et la volonté de Dieu sur l’autre, et le nombre de vos bonnes actions importe peu, vous serez toujours comme Belchatzar du temps de Daniel :

« Tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé léger. » (Daniel 5 :27)

Nous sommes sauvés :

« …nous parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa miséricorde par le bain de la régénération et le renouveau du Saint-Esprit. »
(Tite 3 :5a)

Lorsqu’on est sauvé :

« Ce n’est point par les ouvres, afin que personne ne se glorifie. »
(Éphésiens 2 :9)

Si l’homme doit jamais être sauvé, il doit en venir à réaliser avec une profonde certitude qu’il ne peut se sauver lui-même. C’est seulement quand il aura réalisé cela, qu’il s’envolera vers Dieu pour recevoir Son aide. Si vous deviez aller chez le médecin pour vous faire soigner un mal de tête, et qu’il vous dise, "il faut vous opérer d’urgence", vous seriez probablement consterné. Mais s’il vous montrait la radiographie d’une tumeur cérébrale, vous comprendriez vite ! Il y a trop de gens de nos jours qui pensent qu’ils n’ont qu’un petit mal de tête qui peut être soulagé avec une aspirine morale ALORS QU’ILS SONT RONGÉS PAR LE CANCER DU PÉCHÉ, et le plus tôt ils le réaliseront, mieux ce sera !

Nous venons de voir ce qui ne pouvait pas, et ne pourra pas, satisfaire les exigences de la justice de Dieu et de l’amour de Dieu. Cela nous amène au cœur de notre leçon et à la partie la plus importante : Quelle était, et quelle est, la solution au problème à savoir comment Dieu peut être à la fois juste et justifiant ?

La Justice Satisfaite :

Voici un poème qui met ce qui n’est pas une solution en contraste avec ce qui en est une. La première strophe souligne que la loi et ce qu’elle contient n’est pas la réponse. La deuxième strophe note que la réponse ne se trouve pas dans les efforts humains. Et la troisième strophe fait valoir ce qu’est réellement la solution de Dieu.


« Seul la Loi, avec son fouet,
J’apprenais, hélas, combien vrai,
Que plus j’essayais,
Plutôt je mourrais,
Tandis que la Loi criait :
VOUS, VOUS, VOUS !

Sans espoir, la bataille rageait,
"O homme misérable", je criais,
En cherchant la délivrance
Au prix de la pénitence.
Mon âme comprit la sentence :
MOI, MOI, MOI !

Puis un jour mes luttes cessèrent.
Tous mes membres tremblèrent,
Au pied de la croix,
De Celui que est mort pour moi.
À travers mes sanglots, ma voix cria :
LUI, LUI, LUI ! »

Oui, c’était la croix du Christ et seulement la croix du Christ qui a satisfait à la justice et à l’amour de Dieu. En retournant au contexte du verset qui souligne le problème, nous y trouvons aussi la solution :

« …et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ-Jésus. C’est lui que Dieu a destiné comme moyen d’expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice. Parce qu’il avait laissé impunis les péché commis auparavant au temps de sa patience, il a voulu montrer sa justice dans le temps présent, de manière à être reconnu juste, tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. »
(Romain 3 :24-26)

Expiation signifie satisfaire aux exigences de Dieu pour payer le prix du péché.

C’est par le Christ et Sa mort, dit Paul, que Dieu fut capable de faire les deux, "être reconnu juste, tout en justifiant".

Le parallèle a souvent été fait avec un ancien roi qui possédait de haut critères moraux et qui était profondément peiné de constater que le peuple de son royaume était de moins en moins scrupuleux sur sa moralité. Finalement, portant un coup audacieux pour arrêter l’immoralité, il décréta que toute personne trouvée coupable d’adultère aurait les yeux brûlés.

Comme le temps passait, la première arrestation fut faite, mais quand le coupable fut amené devant le roi pour être jugé, il fut bouleversé d’apprendre qu’il s’agissait de son propre fils, le prince ! Bouleversé et peiné, le roi congédia la cour pour la rappeler le lendemain. Il passa les heures de cet intervalle à chercher quelque solution à son dilemme. Son problème était, comme le problème auquel Dieu fait face, comment être à la fois JUSTE et montrer de L’AMOUR pour son fils.
Quand la cour fut convoquée le jour suivant, la salle était pleine au-delà de sa capacité, car chacun était anxieux d’entendre la sentence du roi. Le roi regarda au-dessus de la foule. Il savait fort bien que si la JUSTICE N’ETAIT PAS SATISFAITE, il ne pourrait plus commander le respect de son peuple ; il ne suivrait plus ses lois. Finalement, il se tourna vers le bourreau et dit, dans le silence lourd : "Vous devez prendre un œil de mon fils et l’autre œil de moi." Ainsi, en prenant lui-même une partie de la dette, l’amour était démontré, mais en même temps la justice était satisfaite.

C’est ainsi que la croix satisfaite la justice de Dieu. Le prix devait être paye pour le péché, la justice l’exigeait et c’est ainsi que Christ a payé le prix pour nous. Mais, pas seulement une partie comme dans l’histoire du roi, mais le prix total :



« Christ est mort pour nos péché, selon les Écritures. »

(1 Corinthiens 15 :3)

« …lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. »
(Romains 5 :8)

« …ainsi par la grâce de Dieu, il a goûté la mort pour tous. »,
(Hébreux 2 :9)

« Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit : Maudit soit quiconque est pendu au bois »
(Galates 3 :13, 14)

Parfois les gens ne comprennent pas combien terrible est le péché. Si vous voulez le savoir, regardez la croix ! Le péché a pris l’arbre destiné à construire une maison et en a fait une croix. Le péché a pris les clous qui auraient pu la faire tenir debout et a cloué le Fils de Dieu à une croix. Le péché a pris un bouquet de roses qui aurait pu enjoliver cette maison et en a fait une couronne d’épines, puis l’a enfoncée dans le front de Jésus. Finalement, le péché a pris la seule vie parfaite qui aurait pu vivre dans cette maison et l’a séparée de Dieu pendant trois heures cruciales ! Oui, si vous voulez savoir combien terrible est le péché, voyez l’agonie que Jésus a dû traverser alors qu’il prenait sur lui le prix de nos péchés.

L’Amour Exprimé :

La croix est non seulement l’expression de la Justice de Dieu, elle est aussi une expression de l’Amour de Dieu.



« Et cet amour consiste non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et qu’il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. »
(1 Jean 4 :10)

Comme Jean le dit si bien :

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. »
(Jean 3 :16)

Le problème c’est que nous avons invoqué ce verset tellement souvent qu’il a presque perdu son impact. Pour en avoir le sens complet, quand vous le lisez, insérez-y votre prénom.

« Car Dieu a tant aimé [votre prénom] qu’il a donné son Fils unique afin que [votre prénom] croit en lui et que [votre prénom] ne périsse pas, mais que [votre prénom] ait la vie éternelle ! »

Listez-le encore. Et cette fois vous insérez votre prénom.



« Car Dieu a tant aimé _______________ qu’il a donne son Fils unique, afin que croit en lui et

que ________________ ne périsse pas, mais que ________________ ait la vie éternelle ! »

Et puis, il y a ce magnifique passage en Romains 5 :8.

« Dieu prouve son amour envers nous ; lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. »

Dans les journaux, on rapportait l’histoire d’un chef scout qui était mort en sauvant sa troupe. Il semblerait qu’ils marchaient sur la voie ferrée et qu’ils faisaient tellement de bruit qu’ils n’ont pas entendu le train venir. Le chef scout courut sur les rails en poussant les scouts de côté vers la sécurité. Mais alors qu’il poussait le dernier scout, le train le rattrapa…Pourquoi s’est-il sacrifié ainsi ? À cause de son amour et de sa préoccupation pour "ses" garçons. Et Dieu nous aime tant qu’il s’est donné lui-même dans la personne du Christ sur la croix.


Veux-tu savoir si Jésus t’aime,
S’Il t’a bien aimé.
Vois-Le souffrir les douleurs de l’enfer,
Battu, le cœur brisé,
Portant sur Lui jusque dans ta chambre
Toute ta culpabilité, tous tes péchés.


Vois-Le, Écoute ses cris,
Abandonne de son Dieu,
Sans réponse, dans les ténèbres
Des cieux silencieux.
Vois la fontaine de son sang
Verse pour te réconcilier avec Dieu.


Jusqu'à moi, le coupable,
Coule le flot vivant ;
Moi, son ennemi, je suis racheté
Par son précieux sang.
À pied, je reste silencieux,
Perdu dans l’immensité de son amour.


(Adapté d’un poème de Ter Steegen)

Et c’est ainsi que sur la croix furent satisfaites à la fois les exigences de la justice et de l’amour de Dieu. Ce fut sur la croix que…

« La bienveillance et la vérité se rencontrent, la justice et la paix s’embrassent. » (Psaumes 85 :11)


Le Salut rendu Possible :

Et quel est l’ultime résultat de tout cela en autant que l’homme est concerné ? Le salut est rendu possible. Maintenant tout ce qui est arrivé peut être redressé. Maintenant l’effet des péchés passes peut être annulé en nous appuyant sur la croix. Dans les mots de Paul :

« Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toutes espèce de désirs et de passions, vivant dans la méchanceté et dans l’envie, odieux et nous haïssant les uns les autres. Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur, et son amour pour les hommes, ont été manifestes, il nous a sauvés. » (Tite 3 :3-5b)

Par votre acceptation de la croix, le salut vient à vous. Et comment faites-vous pour accepter ce que Christ a fait pour vous ? L’apôtre Paul continue dans le même passage : « …par le bain de la régénération et le renouveau du Saint-Esprit. » (Tite 3 :5b).

C’est précisément à cela que se réfère Christ lorsqu’il dit :

« …si un homme ne naît d’eau et d’Esprit. » (Jean 3 :5). Et Ananias aussi quand il dit à Saul de Tarse : « Et maintenant, pourquoi tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant son nom. » (Actes 22 :16).

Vous devenez enfant de Dieu et le pardon de vos péchés passés vous est acquis quand, par votre humble soumission à Sa volonté, vous exprimez votre foi en Jésus-Christ et en Son sacrifice.

« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » (Marc 16 :16)

En conclusion la question est, Que ferez-vous ? Comment répondez-vous à l’expression de Son amour ? Des personnes différentes Lui ont répondu de façons différentes. Son propre peuple L’a rejeté. Les soldats romains L’ont cloué à la croix. De nos jours et chez ceux de notre temps, la plupart L’ont négligé. Mais nous espérons et nous prions qu’il nous soit possible de dire que vous L’avez choisi.



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